nservation ou la préservation présente, au point de vue artistique, historique, scientifique, légendaire ou pittoresque, un intérêt général. »
Code de l’environnement, 2 mai 1930 (modifiée le 12 juillet 2010), Article L341-1

Le classement d’un site correspond à la volonté de placer son évolution sous le contrôle et la protection de l’Etat. L’Île de France est la région qui compte le plus grand nombre de sites protégés et/ou classés (262 sites classés, soit environs le double de la moyenne nationale). Ces paysages subsistent le plus souvent à proximité des zones urbanisées de la région parisienne et il est dans l’intérêt public de les préserver. Mis à part les grands sites naturels ou historiques (forêt de Fontainebleau, parcs et châteaux,…), le caractère remarquable d’un site francilien n’est pas toujours évident pour le promeneur occasionnel ou pour le riverain habitué. A cause de ce manque de reconnaissance, certains sites franciliens ont d’ores et déjà été altérés (surfréquentation, abandon, constructions sauvages,…) et depuis trente ans, le nombre de mesures pour leur protection ne cesse de décroître.

La DRIEE a donc fait appel à Marie Lukasiewicz pour redonner une visibilité au travail de classement, de gestion et de préservation. L’ensemble de ces échantillons permet ensuite de recomposer le visage du paysage francilien. Ce travail, à la fois documentaire et artistique a valeur de preuve : sa tâche consiste à donner, par l’image, sa valeur juste à l’inestimable.